Le préfet a signé le permis de construire de la gare de la Mogère
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3 octobre 2015 |
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Signature du permis de construire de la gare de la Mogère
Dans un communiqué du vendredi 2 octobre 2015, le préfet de l'Hérault a annoncé avoir signé le permis de construire de la gare de la Mogère.
Dernier communiqué: 04/10/2015 - Le
préfet et Philippe Saurel disent oui à la gare des
Tartuffe |
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Toujours au sujet du permis de
construire accordé: Voir le reportage de TVSud du lundi 5 octobre 2015 (1mn 44s): le collectif, le préfet et ses talents de Tartuffe, et l'élu René Revol qui annonce le dépôt d'un recours contre le contrat de partenariat public-privé: |
Un chantier qui avait démarré sans affichage du permis de construire
Sans attendre ce feu vert, l'entreprise François Fondeville n'avait pas hésité à démarrer déjà les travaux, en toute illégalité, en terrassant et en imperméabilisant un terrain pour y installer sa «base vie», comme on peut le voir sur les photos suivantes (cliquer dessus pour agrandir): Et on parle déjà d'une faillite de la LGV Tours-Bordeaux (en
PPP)
Encore un contrat de partenariat public-privé (PPP) qui pourrait
faire faillite. Et c'est un cas unique, on en parle avant même la
mise en service de l'équipement! Il s'agit de la LGV Tours-Bordeaux.Voir l'article publié par Challenges le 30 septembre 2015.
Rappelons l'enchaînement des événements précédents:
- Il existe un projet, ancien, de LGV entre Tours et Bordeaux (le TGV Atlantique s'arrêtant actuellement à Tours)
- Le coût élevé nécessite un montage financier complexe, avec de grosses subventions par les collectivités locales situées sur le parcours, et un contrat de PPP. Le titulaire du contrat de PPP est le consortium Lisea (acronyme de LIgne à grande vitesse Sud-Europe Aquitaine), dont les actionnaires principaux sont Vinci et la Caisse des Dépôts et Consignation (également impliquée dans le PPP de la gare de la Mogère).
- Alors que le projet avance, la SNCF fait ses comptes: avec le prix élevé des péages de la LGV, et le prix limité auquelle elle pourra vendre les billets sans faire fuire les voyageurs, impossible de faire rouler tous les trains prévus. Elle réduit donc ses prévisions de trafic, et prévoit des trains très «denses» (des sièges serrés, avec peu de place pour les jambes et les bagages), desservant très peu les villes intermédiaires.
- Les villes et régions qui ont financé le projet crient au scandale: on leur a promis des dessertes. La SNCF se défend: elle n'a rien promis, c'est RFF (Réseau ferré de France, aujourd'hui SNCF Réseau) qui a promis cela, la SNCF n'est pas concernée par cet engagement.
- Les villes et régions menacent de ne pas honorer leurs engagements financiers. Certes, mais le peuvent-elles réellement?
Aujourd'hui, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, dénonce le trop faible nombre de TGV prévus pour Bordeaux (et encore, Bordeaux est la ville la plus favorisée par le projet de dessertes).
Et le magazine Challenges parle d'un possible retrait des banques qui financent le PPP, ce qui provoquerait la faillite du consortium.
Il est à noter qu'Alain Juppé connaît bien les problèmes des
financements par PPP, puisque la justice a cassé le PPP concernant
la cité administrative de Bordeaux, au motif qu'il n'y avait pas
les conditions requisent pour recourir à un PPP (notamment, pas de
complexité technique).
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