Première contribution aux États Généraux: la gare n'est utilisable ni aujourd'hui, ni à long terme
Lien dans le
recueil 2e trimestre 2016 |
Lien sur une page
séparée |
18 mai 2016 |
info suivante => |
Dans ce cahier d'acteur, au format imposé par la Région dans le cadre des États Généraux du Rail et de l'Intermodalité (5000 caractères, espaces compris), mais avec des illustrations, nous examinons la question des correspondances ferroviaires à Montpellier.
Cliquer ici pour lire le cahier d'acteur n°1: correspondances à Montpellier
5000 caractères, 3 pages, quelques illustrations
Cliquer ici pour lire le communiqué du 18 mai 2016 et la lettre adressée à Carole Delga
Force est de constater que la gare de la Mogère s'avère inutilisable, quand bien même sa construction serait achevée (ce qui est très loin d'être le cas: les éléments les plus coûteux restent à construire, de même que ceux qui génèrent des risques d'inondation).
Les correspondances entre la gare de la Mogère et la gare St-Roch sont irréalistes si on compte sur les transports urbains, même dans le cas où on construirait une (coûteuse) prolongation de la ligne 1 du tramway (d'ailleurs déjà saturée): les temps de parcours sont rédhibitoires.
Si on tentait de construire un raccordement ferroviaire entre les deux gares, le coût serait considérable, tout comme les difficultés techniques et l'impact. Et le résultat ne serait guère convaincant: il faudrait financer l'exploitation d'une navette ferroviaire dédiée, et la capacité de la ligne ne serait pas optimale. L'aiguillage de St-Brès, dont la construction est prévue dans le cadre du Contournement de Nîmes et Montpellier pour raccorder la gare St-Roch, est infiniment moins coûteux et bien plus efficace.
À long terme, en cas de forte augmentation du nombre de TGV desservant Montpellier, la gare de la Mogère reste inutilisable en raison des problèmes de correspondances. Nous identifions deux alternatives bien supérieures:
- à long terme: l'embranchement dénivelé de St-Brès, qui avait été décidé dans les années 1990 avant d'être remplacé par un projet bien plus économique
- encore plus tard: une nouvelle gare à Maurin (commune de
Lattes), avec déplacement de la voie classique. Ce serait un
véritable pôle de correspondance, utilisable par l'ensemble des
trains, et située à un emplacement optimal.
info suivante => |